Ce concert spectacle est conçu en trois gestes théâtraux à partir de deux textes : l’un de Charles Baudelaire et l’autre d’Alda Merini. Le concert commence par « Femmes Damnées» de la compositrice japonaise Hiromi Watanabe, où l’on découvre par un dispositif vidéo et son en temps réel, les errements et doutes d’une femme.
Après ce prélude, le programme se poursuit par « Ombra Della Mente » de Pierre Jodlowski : une pièce marquée par une introspection sonore du geste et de la pensée intime et douloureuse de l’écrivain Alda Merini, la clarinette basse représentant son avatar musical.
La pièce de Mauricio Kagel « Schattenklänge » conclura ce programme. Le compositeur l’a pensée là-aussi dans un dispositif particulier de jeux d’ombre, qui place l’interprète derrière un voile, dans l’obscurité.